Plaidoyer pour la diversité, pour la liberté des enfants, pour un imaginaire sans borne, la pièce place au centre deux enfants, Pierre et Maria, confrontés à leurs familles portant des valeurs opposées, et qui veulent s’émanciper du monde des adultes empêtrés dans leurs certitudes, pour vivre ce qu’ils sont. Ce qui me plait chez Christophe Pellet, et qui se retrouve de nouveau en oeuvre de manière flagrante et directe dans Pierre est un Panda, c’est sa capacité à capter quelque chose d’essentiel dans l’air du temps, et de le projeter avec immédiateté.