Le corps inemployé

Un projet de recherche de Nicolas Guimbard, Geoffrey Carey (comédiens), Renaud marie Leblanc (metteur en scène), Julie Maret (plasticienne), Marie Alberto Jeanjacques (vidéaste)

Sortie de résidence le 30 avril 2019 à 20h30
Entrée libre – réservation conseillée au 04 91 37 97 35
Montévidéo – 3 impasse Montévidéo 13006 Marseille
Montévidéo est ouvert de 19h30 à minuit et le bar aussi.
Clémentine de Noix de coco carotte concoctera de délicieux plats et desserts.

 

Le Corps inemployé est un texte écrit à quatre mains par Nicolas Guimbard et Liliane Giraudon. C’est aussi l’histoire d’une amitié artistique. Nicolas Guimbard et moi-même, nous sommes rencontré il y a quatre ans maintenant. Nicolas a participé à la création de DOE[ cette chose-là], du Livre au Mucem,  et je le retrouverai cet automne pour Pierre est un panda. Il est venu me voir il y a quelques mois avec son texte. Il voulait réunir des artistes pour tenter, essayer, expérimenter. Nous y voilà, donc : cinq artistes en résidence à Montevideo, pour une exploration abyssale.

Renaud Marie Leblanc

« Si savoir c’est savoir voir, qu’est-ce que tu as vu? »
– extrait du texte.

Deux voix à qui le « je » est retiré.
Deux voix qui se relancent l’une l’autre et créent, par touches fragmentaires, le récit d’une passion amoureuse passée. Ainsi se dévoile le corps inemployé. A la résurgence de moments vécus dont les faits dérisoires sont renseignés avec une exactitude maladive se juxtapose le point de vue extérieur, celui du dehors de l’événement, et qui s’attache à nommer la dimension tragique de celui-ci.
La mémoire est précise, pourtant l’histoire demeure énigmatique.
On ne s’est rien de ce qui s’est finalement passé, pourtant tout est dit.
Quelque chose que la représentation théâtrale installe, aussi infime que radicale, nous a interpellés : ça n’a lieu qu’à partir du moment où ça se regarde.
et puis aussi, cette proposition intuitive :
le corps de l’acteur, c’est la mémoire.
le corps inemployé va se métamorphoser en un objet scénique.
La matière première de la scénographie est le sac plastique : le déchet, le vent, la chute, la légèreté.
« N’existent à la fin que ces rêves qui se cultivent dans les
ténèbres, en pleine lumière – noire et chaude. Il croit en l’été
comme il croit en l’amour. La voix c’est le manque et la passion.
C’est écrit pour être dit : il faut le lire comme on entendrait. »
– extrait du texte.

Nicolas Guimbard

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